04.08.17 - La préparation aux WorldSkills se montre exigeante d’un point de vue physique et psychologique, et demande beaucoup de temps.
La préparation aux WorldSkills se montre exigeante d’un point de vue physique et psychologique, et demande beaucoup de temps. Michael Graf, constructeur métallique, nous explique comment cela change la vie des participants.
Comment vous êtes-vous qualifié pour les WorldSkills ?
Dès la fête de la PQ, l’examinateur nous avait dit que tous ceux qui avaient obtenu une note d’au moins 5.0 pouvaient déposer leur candidature aux MetalSkills. C’est mon chef qui m’a incité à m’inscrire. Après l’inscription, j’ai participé aux présélections, puis aux MetalSkills, où je me suis qualifié pour les WorldSkills.
En quoi cette future participation aux WorldSkills a-t-elle changé votre vie ?
En ce moment, je n’ai pas beaucoup de temps libre. Mais je rencontre beaucoup de gens, par exemple lors des week-ends en équipe, réalisés à l’initiative de l’équipe organisatrice des SwissSkills. Ces week-ends rassemblent les participants suisses aux WorldSkills, afin de les amener vers la compétition. La préparation mentale fait ainsi partie de cet entraînement.
De plus, j’ai participé, en tant qu’invité, aux championnats d’Autriche des métiers... un événement passionnant. La façon de travailler et le type de concurrents étaient très similaires à ce qui se passe en Suisse.
Vous l’avez dit, les compétitions sont également exigeantes pour le mental. Selon vous, quelles sont vos qualités dans ce domaine ?
Je suis ambitieux, c’est certain. À part cela, je dirais que je suis plutôt calme et rigoureux. Lors de la PQ, je me suis rendu compte que j’aimais la compétition. Le fait de devoir réaliser une pièce aux cotes précises dans le délai imparti m’a stimulé. Ce que je préfère, c’est l’assemblage, lorsqu’il faut réfléchir attentivement à la façon dont on fait les choses pour que tout soit correct ensuite.