04.08.17 - Outre l’entraînement des participants aux WorldSkills, Roger Müller assure la fonction d’expert en chef pour la construction métallique aux championnats du monde des métiers.
Vous êtes depuis des années expert en chef pour les WorldSkills. Pour vous, à quoi ressemble une journée de championnat ?</strong">
Être expert en chef impose des tâches d’organisation. Une fois la première journée du championnat terminée, la pièce fabriquée est remise aux experts, qui l’évaluent pendant le deuxième jour. La partie de la pièce fabriquée le deuxième jour est évaluée par les experts pendant le troisième jour, et ainsi de suite. Mon travail consiste à vérifier que toutes les règles sont respectées. J’observe les experts et m’assure que l’évaluation se déroule correctement.
Êtes-vous toujours d’accord avec les autres experts, ou y a-t-il eu des discussions ? </strong">
Il n’y a pas eu de discussions purement techniques, mais en cas de divergence de point de vue et de conception, c’est à moi de contrôler que des intérêts nationaux ne s’invitent pas dans le débat. Je suis chargé de veiller à ce que l’évaluation reste objective.
Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail ?</strong">
Je suis motivé par le travail avec les jeunes mais j’ai aussi attrapé le virus de la compétition. Cette passion est née très tôt, depuis ma propre participation aux championnats du monde des métiers, en 2001.
Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans les WorldSkills ?</strong">
Les championnats sont une période très intense. Je suis ainsi sur place trois à quatre jours avant le début de la compétition, afin de former les experts. Le taux de roulement est élevé donc je dois toujours en former de nouveaux. De même, je m’assure une nouvelle fois que tous les candidats peuvent concourir dans les mêmes conditions. Arrivent alors les journées de championnat, qui sont tout aussi intenses. Alors, ne vous méprenez pas sur mes propos, mais j’avoue que quand tout est terminé, je suis content de rentrer chez moi.